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L’autoédition expliquée par Smoly Plume

Bonjour ! 😃 Je suis ravie de vous retrouver pour parler d’autoédition !

Dans cet article, je vous explique ce qu’est l’autoédition. En effet, sauf si vous faites partie du monde littéraire, j’ai pu constater que ce terme restait flou pour beaucoup de monde. Il me semblait donc important d’expliquer de manière simple, ce qu’est l’autoédition.

Avec cet article, j’espère que vous comprendrez l’importance d’apporter votre soutien aux auteurs auto-édités.

Introduction

Comme vous le savez, pour éditer un livre, beaucoup d’auteurs publient à compte d’éditeur*, plus communément appelé : Maison d’édition. Il en existe une multitude. Dans les plus connues, nous pouvons citer Gallimard, Michel Lafon, et plein d’autres. Toutefois, pour plusieurs raisons que nous allons évoquer dans cet article, certains auteurs préfèrent opter pour l’autoédition**, qui est à ne pas confondre avec l’édition à compte d’auteur***.

*Publication à compte d’éditeur : L'éditeur se charge à ses frais de réaliser et diffuser l'ouvrage en rémunérant l'auteur selon le nombre de ventes.
**Autoédition : L’auteur se charge lui-même de l’écriture et de la vente de ses ouvrages.
***Edition à compte d’auteur : L’éditeur se charge de réaliser et « diffuser » l’ouvrage aux frais de l’auteur.

Vous pouvez observer que j’ai noté le terme « diffuser » entre guillemets, car malheureusement, les éditions à compte d’auteur sont réputées pour leur manque de sérieux. Ils acceptent très souvent tous les ouvrages en un temps record, vantent les mérites de l’ouvrage de l’auteur sans avoir pris le temps d’en prendre connaissance et demandent parfois des sommes astronomiques à l’auteur pour une diffusion qui ne tiendra pas ses promesses. Donc message à tous les auteurs : Prudence avec les éditions à compte d’auteur.

L’autoédition, c’est quoi ?

L’autoédition consiste, pour un auteur, à se charger lui-même de son ouvrage, de l’écriture du premier jet jusqu’à la promotion de son livre. En d’autres termes, il endosse la casquette de l’auteur mais également celle de l’éditeur. Il réalise tout le travail que ferait une maison d’édition. La tâche de travail est donc colossale. Et encore, le mot est faible ! Car il gère tout SEUL, sans avoir recours à une équipe. Pour en savoir plus sur l’écriture d’un livre, je vous conseille de lire mon article sur les 10 étapes incontournables pour écrire un roman.

Vous pouvez retrouvez plus d’informations sur l’autoédition juste ici.

Pourquoi certains auteurs choisissent l’autoédition ?

Quelques chiffres…

Au jour d’aujourd’hui, les maisons d’édition se trouvent submergées par la réception d’ouvrages. Seul 1% des œuvres reçues feront l’objet d’une publication auprès de leurs services. Les méthodes de sélection varient selon les chartes qualités de chaque maison d’édition. Ils prendront en compte : le genre littéraire, le style d’écriture, la mise en page, le résumé, la qualité orthographique et grammaticale, la notoriété de l’auteur (bien que je trouve cela dommage), etc.

Il me semble important de rappeler que chaque année, c’est environ 78000 ouvrages qui sont publiés, dont 15000 en autoédition. Cela représente donc 200 livres édités par jour, dont 40 livres autopubliés. Il peut donc être difficile pour un auteur d’accéder à la maison d’édition de son choix, ce qui l’oblige à se tourner vers l’autoédition.

L’autoédition est un choix pour la plupart des auteurs autoédités !

Mais, ne stigmatisons pas ! L’autoédition est un choix pour beaucoup d’auteurs. Pour ma part, je n’ai jamais envoyé un manuscrit à une maison d’édition. Pourquoi ? Pas parce-que j’avais peur que mon manuscrit soit refusé, mais tout simplement parce que je veux garder le contrôle total de mes ouvrages et prendre le temps de m’occuper des différentes étapes par moi-même. Je prends beaucoup de plaisir à créer mes couvertures, à revoir ma mise en page, ou encore à modifier mon texte lors de la relecture. Car oui, en passant par une maison d’édition, beaucoup de choix finaux leur reviennent. L’auteur fournit un manuscrit, qui est étudié, et son travail s’arrête ici. C’est ensuite la maison d’édition qui s’occupera de la création de la couverture, de la mise en page, de la publication, de la promotion, etc. Notez qu’il est aussi possible pour eux de modifier le texte de l’auteur, voire même de retirer certains personnages de l’histoire s’ils les estiment peu utile à cette dernière, etc. Et tout le monde le sait, écrire un livre n’est pas une tâche aisée. L’auteur y consacre beaucoup de temps et n’a pas forcément envie de voir son ouvrage modifié par d’autres mains que les siennes. 🙂

Une autre raison, et non des moindres, est l’aspect financier. J’y reviendrai dans un autre article, mais il faut avoir conscience que lorsqu’un auteur passe par une maison d’édition, la marge qui lui revient n’excède que rarement les 10% des ventes. En optant pour l’autoédition, la marge est généralement comprise entre 40 et 60%, ce qui est tout de même plus acceptable pour un auteur qui tente de vivre de sa plume. Toutefois, la promotion de son ouvrage lui revient, contrairement à un auteur qui publie à compte d’éditeur. C’est une étape à ne pas négliger car elle est essentielle pour déclencher la vente de ses ouvrages. En passant par une maison d’édition, les oeuvres de l’auteur sont automatiquement inscrites par la maison d’édition dans un fichier commun où peuvent commander les librairies. En autoédition, ce n’est pas le cas et l’auteur a donc beaucoup moins de visibilité (sauf dans le cas où il passe par une plateforme payante qui peut l’aider à promouvoir son ouvrage).

Conclusion

S’autoéditer est un travail à part entière, qui oblige à tenir une comptabilité, à gérer l’administratif, à créer ses ouvrages, à les relire, à les corriger, à les promouvoir, etc. L’auteur doit avoir l’âme créative mais pas que. Il doit être un gérant d’entreprise, un graphiste, un auteur, un comptable, un gestionnaire qualité, un logisticien, un commercial, un créateur, un designer, un community manager, etc. Il doit se tenir informer sur les droits que permet le statut d’artiste auteur, réaliser une déclaration annuelle auprès de l’URSSAF Limousin et des impôts. En conclusion, être auteur en autoédition est un travail multifacette très prenant !


J’espère que cet article vous aura permis de mieux comprendre ce qu’est l’autoédition et que, lorsque vous rencontrerez un auteur autopublié, vous saurez reconnaître le travail colossal qu’il réalise.

À très vite pour un prochain article. 😉

Smoly Plume

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